Vous n'avez pas eu votre dose de lumière cet été? Vous vous sentez un peu morose? Vous avez du mal à vous réveiller et à vous endormir? Vous mangez plus qu'à l'accoutumé? La moindre action vous parait pénible? La dépression saisonnière est peut-être là!
En automne et en hiver un grand nombre de gens se sentent fatigués et sans force. Le déficit en lumière peut causer également des troubles du sommeil. D’autres remarquent qu’ils mangent plus que d’habitude et prennent par conséquent du poids. Certaines personnes peuvent même souffrir de dépression. Ces symptômes sont dus au fait que notre organisme s’efforce de s’adapter naturellement aux conditions de vie modifiées.
La lumière et la chaleur produites par le soleil sont des conditions primordiales pour la vie en général. Elles font fleurir la nature et apportent vitalité et énergie, des qualités qui nous sont si importantes. L’être humain appartient à la nature et ses propriétés biologiques se sont développées en fonction de cette nature.
En été la quantité de lumière est à son maximum, parce que les journées sont nettement plus longues et plus claires qu’en automne et en plein hiver. L’intensité de la lumière est exprimée en lux. Un lux correspond à l’éclairement produit par une bougie sur une distance d’un mètre. Pendant une journée d’été, la luminosité mesurée à l’extérieur représente environ 50 000 à 100 000 lux.
Les belles et longues journées d’été débouchent forcément sur l’automne. Le début de l’automne est encore une saison qui a un certain charme. En principe, l’été et les vacances d’été devraient permettre d’emmagasiner suffisamment d’énergie pour passer l’hiver en forme.
En automne et en hiver nous passons la majeure partie de notre temps à l’intérieur. L’éclairage normal d’une maison correspond à environ 50 à 100 lux. Ceci est mille fois moins que la quantité de lumière naturelle mesurée pendant une journée d’été.
Ces symptômes sont dus au fait que notre organisme s’efforce de s’adapter naturellement aux conditions de vie modifiées, aux journées plus courtes et à une luminosité réduite. Ce phénomène est appelé TAS, Trouble Affectif Saisonnier (en anglais SAD, Seasonal Affective Disorder). SUB SAD ou la fatigue saisonnière, est une forme plus atténuée du TAS et nettement plus courante que le TAS proprement dit.
Luminosité dans différentes circonstances
Jour ensoleillé : 100 000 lux
Luminothérapie : 2 500 lux
Bureau bien éclairé : 400 lux
Eclairage général d’une maison : 50 lux
Le but est donc de redonner à votre corps sa dose de lumière, qui lui permettra d'aborder d'une meilleure façon, cette période moins ensoleillée.
La lumière pénètre par la rétine de l’oeil et le système nerveux jusqu’à la partie sensible à la lumière du cerveau (noyau supra chiasmatique), qui joue un rôle essentiel dans la régulation des rythmes biologiques du corps. Le taux de mélatonine, l’hormone sécrétée par l’épiphyse, contrôle le besoin du sommeil et de l’état d’éveil. La lumière blanche diminue la sécrétion de mélatonine.
« Difficile d'Hiberner de nos jours »
De nos jours nous sommes supposés être efficaces et productifs en toutes saisons. Se retirer pour «hiberner» comme l’on fait nos ancêtres, ne nous est pas permis. Il faut donc trouver des moyens de garder un esprit positif et une forme active. La luminothérapie a été mise au point dans ce but, pour permettre à un plus grand nombre de gens de faire face à la fatigue saisonnière.
D’après les expériences des utilisateurs, une luminothérapie régulière contribue à conserver une bonne énergie au travail. Les bienfaits de la luminothérapie ont déjà été constatés et prouvés par les gens travaillant dans les bureaux et leurs employeurs.
« Efficace aussi pour combattre le JET LAG »
Idem pour ceux qui souffrent d’un décalage de fuseau horaire (Jet Lag), une séance de luminothérapie prise au bon moment de la journée permet de se remettre plus rapidement du décalage horaire.
« Juste une hygiène de vie ! »
La pratique régulière d’un sport et un régime alimentaire sain sont une partie essentielle de votre bien-être. D’après des recherches les effets de la luminothérapie sont plus bénéfiques, lorsqu’on la combine avec l’exercice simultané d’une activité sportive. Vous pouvez installer la lampe luminothérapeutique à proximité de votre appareil d’entraînement. Il accompagnera très bien votre vélo d'appartement.
« Facile et sans danger ! »
La luminothérapie est une manière agréable de prendre soin de soi-même. L’appareil luminothérapeutique compense efficacement la luminosité naturelle qui fait défaut.
« De préférence le matin... »
La thérapie consiste à s’exposer devant un appareil luminothérapeutique pendant une demi-heure à 1 heures, tous les jours de préférence. C’est le matin que le traitement est le plus bénéfique. Une séance de photothérapie le soir peut perturber le début du sommeil. Durant la séance, la distance recommandée entre le visage et la lampe varie entre 60 et 110 cm, suivant le modèle de l’appareil. Cette distance détermine la durée de chaque séance, le traitement est d’autant plus efficace que vous êtes plus près de la lampe. Il n’est pas nécessaire de regarder directement la source de lumière, il suffit qu’elle reste dans votre champ visuel. La luminothérapie n’entrave pas non plus votre temps actif, vous pouvez sans problème lire, prendre votre petit déjeuner ou regarder la télévision pendant le traitement.
La condition même d’une luminothérapie est une intensité lumineuse de 2 500 lux minimum. Tout éclairage produisant une lumière blanche et forte, comme les lampes halogènes par exemple, ne
conviennent pas à la luminothérapie. La lumière ne clignote pas et se diffuse uniformément.
Les lampes pour la luminothérapie possèdent une surface lumineuse qui est couvert par un écran de protection opaque qui filtre les rayons UV. La distance de traitement est suffisamment importante
pour assurer un traitement agréable. La luminosité superficielle de ces lampes est aussi basse que possible pour réduire l’éblouissement.
Ces lampes sont de haute qualité. Pour les modèles Innojok, ils ont été mis au point et testés en Finlande, où les variations des saisons et de la luminosité sont claires et importantes. La
Finlande est un pays de premier plan pour la recherche en matière de luminothérapie, et ces recherches ont constitué une base essentielle pour le développement des appareils luminothérapeutiques
INNOSOL.
Bien que le déficit en luminosité naturelle soit un phénomène typique à l’Amérique du Nord, il est courant également dans d’autres régions du monde. En Europe centrale et occidentale aussi
l’automne et l’hiver sont longs et la lumière naturelle fait défaut.
En Finlande les lampes luminothérapeutiques ont déjà des milliers d’utilisateurs satisfaits, et un bon nombre d’anglais, d’irlandais, d’allemands et de français ont trouvé une solution à leur fatigue saisonnière et un moyen d’améliorer leur qualité de vie grâce aux lampes.
Alors pourquoi pas vous ? ....
Référence et témoignage :
20 juillet 2013 par Jean Jacques Menuet
Médecin en sport de l'équipe Sojasun
Présent dans le milieu du sport de haut niveau depuis plus de 25 années, la luminothérapie fait partie des « outils » que je conseille régulièrement aux sportifs que j’ai pris en charge.
Loin d’être une découverte récente la luminothérapie fait ses preuves depuis fort longtemps ; sans lumière il n’y a pas de vie, et notre enthousiasme dès l’arrivée du printemps et des premières journées ensoleillées contraste avec notre tendance à « hiberner » lorsque les jours sont courts et la luminosité réduite ; de même que la prise en charge de la « dépression saisonnière » fait appel à des techniques de luminothérapie. Dans les pays nordiques les écoliers bénéficient le matin à l’école d’une séance de luminothérapie avant de débuter la journée ! Sur ce Tour de France ce dispositif de luminette a été utilisé de façon quotidienne, je détaille dans cet article le protocole et les résultats observés …
Pour avoir eu à gérer fréquemment les conséquences du « jet lag » chez des sportifs se rendant sur des stages ou des compétitions, j’ai observé l’efficacité sans conteste de la luminothérapie pour se caler à l’heure locale, en particulier pour tonifier le début de journée. Le décalage horaire est donc une bonne indication de cette technique.
De nombreux sportifs tirent ainsi profit de la luminothérapie pour optimiser la qualité du réveil, et renforcer les facteurs mentaux de la performance : motivation, acuité sensorielle, dynamisation des processus de stimulation psychologique et probablement gestuelle.
Le sport cycliste m’est apparu comme un terrain propice à l’essai de cette technique ; toutefois ce sport nomade (déplacement sur des sites différents, surtout dans les courses par étapes dont bien sûr le Tour de France) rend difficile l’usage d’écrans de luminothérapie : fragilité pour le transport, encombrement ; le cycliste peut avoir recours à un système de lunettes (dispositif luminette) dans sa chambre, pendant le transport qui le mène au départ, puis sur les lieux du départ.
C’est pour cela que l’usage de lunettes de luminothérapie : le système « LUMINETTE » m’est apparu comme le choix à adopter ; il n’existe aucune toxicité sur l’œil ; sur le Tour de France 2013 du centenaire chacun de nos 9 coureurs a donc recouru à cette technique.
J’ai mis en place le protocole suivant : 5 minutes de luminothérapie dès le lever avant de se rendre au petit déjeuner, 5 minutes en retournant dans la chambre, puis 5 à 10 minutes pendant le transport en bus qui nous menait sur les lieux du départ. Les gars se sont bien prêté à ce qui pour eux représentait une nouvelle technique, ils ont très régulièrement utilisé les luminettes, avec un retour qu’il est difficile de quantifier de manière objective, mais de façon unanime les coureurs ont observé une stimulation de l’envie, l’un d’eux précisant « moi ça me donne envie d’avoir envie » !
D’un point de vue sportif les observateurs ont bien sûr pu remarquer que sur quasi toutes les étapes un coureur SOJASUN était présent sur l’échappée du début de course, et on sait que cette présence se fait au prix d’une hypervigilance dès le départ, d’une très grosse motivation, d’une forte envie d’aller à la bagarre, de la nécessité d’avoir les « bonnes pattes » et la « giclette » dès le départ.
Probablement que l’usage de cette technique de luminothérapie délivrée par ce système de luminette est à intégrer dans les facteurs mentaux de la performance, qui ont permis aux gars de se montrer sur ce Tour ; l’équipe a vraiment montré le maillot, sur l’étape de Lyon Julien SIMON a failli gagner au terme d’un final à fort suspense.
Dans le sport cycliste comme dans tout sport de haut niveau, j’aime à dire qu’à potentiel physique et physiologique égal la performance doit résulter de l’addition de plein de grandes comme petites choses, et mon expérience et celle de nos coureurs m’amène à considérer que la luminothérapie s’intègre totalement dans la préparation physique comme mentale de la performance, elle y trouve sa place, avec cet outil simple, transportable et parfaitement convivial dans l’esprit.
Mon projet est d’avoir régulièrement recours à cette technique, notamment lors de la saison prochaine sur les premières courses, comme les Classiques de printemps dont le départ est donné tôt le matin (parfois avant 10h), ce qui nécessite que les coureurs se lèvent vers 7h pour déjeuner et respecter la fameuse « règle des 3 heures »
Serait-ce le « secret des SOJASUN » !! … Bien sûr que non, mais dans une démarche qui consiste à aller chercher tous les petits plus de la facilitation à la performance dans les limites bien évidemment d’une éthique sportive et médicale, j’ai choisi sur ce Tour de faire bénéficier les coureurs de la technique de luminothérapie.
Jean-Jacques Menuet